Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

A quoi ça sert

Paris, samedi, 28 octobre 2006

A quoi ça sert,

un automne sans pluie, un  mois d'octobre avec une bannière comme au mois d'août, où je peux encore mater les mollets à l'air des julots dans Paname !

Parce qu'ils me font kiffer, les cons, avec leurs muscles saillants, leur peau mate, et les poils qui courrent et qui annoncent mes baises avec eux ; à la va-vit. Les seules qui vaillent.

A quoi ça sert, hein si je n'ai même plus de toile de fond grisaille pour le zénith de ma déprime annuelle ?

Déboussolé, je traîne mes guètres et mon mal être sous des rais de lumière déplacés, et décalé, encore plus, je me ressens.

C'est même pas un temps de Toussaint. C'est un temps de rien. La boule dans la gorge et la rage au ventre. Mais elle vient d'où, cette colère ?

Parce qu'elle est là, la gueuse. Putain d'ire motrice et détestée. Indispensable à ma survie pourtant.

Je m'abandonne et vous laisse m'oublier.

De toute façon, si c'était vous, je ferai pareil.

Je vous hais-me, mais moins que moi.

De temps en temps, je me vide pendant qu'ils me remplissent, d'humeur, de foutre, de (leurs) colères.

Le plaisir est loin. De toute façon ça fait longtemps qu'il n'est pas.

C'est juste l'histoire de baigner dans leur suicide, à eux. Les laids.

Alors, faire un doigt au soleil et aux mollets exposés des julots dans Paname. Et de me retenir, un peu.

Encore un peu.

 

 

 

12:00 Écrit par HéPic | Commentaires (1) |  Imprimer

 

 

Commentaires

"Je traîne mes guêtres et mon mal être..."
Je suce ces mots comme un délicieux bonbon.
Merci.

Écrit par : Henri-Pierre | dimanche, 29 octobre 2006

Les commentaires sont fermés.